Orgeval Cap Renouveau vous informe sur l’acupuncture urbaine.

Nous connaissons tous l’acupuncture, cette thérapie chinoise qui consiste à stimuler des zones de l’épiderme. Mais avez-vous entendu parler d’acupuncture urbaine ? Revitaliser une ville pour mieux vivre ensemble, c’est tentant !

Ce courant de pensée environnemental, créé par l’architecte et sociologue finlandais Marco Casagrande, considère la ville comme un organisme vivant.

Le but de l’acupuncture urbaine est d’implanter des projets durables dans des zones « délaissées ». Il n’est pas question de projets urbains de grande ampleur, mais plutôt d’une approche très localisée, à échelle humaine et à bas coût.

Ces zones peuvent être un carrefour, une rue, un interstice entre deux immeubles, etc.

 

L’un des exemples les plus médiatisés dans les grandes villes est la réappropriation des parkings extérieurs ou des toits d’immeubles pour en faire des terrasses éphémères et autres potagers.

 

 

Depuis plus de 20 ans, nos cousins montréalais se réapproprient ainsi la rue à travers le programme « ruelles vertes » : des ruelles sont renaturalisées par les riverains. On y trouve ainsi des végétaux, des bancs, des composteurs, ou encore des nichoirs, peintures murales, potagers collectifs.

L’objectif est d’améliorer la qualité de vie en milieu urbain : amélioration de la qualité de l’air, réduction des bruits environnants, réduction des îlots de chaleur, accroissement de la biodiversité, amélioration du lien social, ou encore réduction des incivilités.

 

 

Le principe est de remettre en valeur des espaces « oubliés » pour leur permettre d’exister à nouveau, voire de trouver une nouvelle fonction pour le plus grand plaisir des usagers.

A Orgeval, il existe des endroits qui ne demandent qu’à renaître sous l’impulsion de projets de quartier ! Qu’en dites-vous ?